« Let’s fly away… » Welcome to Toronto!

En débutant ce billet, je fredonne la chanson de Sinatra « Let’s fly away ».  C’est  ce que ça m’inspire de commencer à écrire sur ce voyage en Amérique du Nord.  Le décalage horaire me fait perdre la notion du temps. Mon corps est arrivé à destination mais mon esprit est resté je ne sais où. Voilà seulement deux jours que j’ai atterri au Canada et mon horloge biologique est  déréglée entre l’heure anglaise, l’heure française et l’heure canadienne. Quelle heure est-il?  Le plus simple, c’est d’écouter l’heure du corps: manger quand j’ai faim, dormir quand je veux dormir et travailler quand je veux travailler.  Le net a au moins l’avantage de donner de la flexibilité dans le travail à distance.

Je vais passer les cinq prochains mois à investiguer le Canada et les Etats-Unis (et peut-être le Mexique) à la recheche des vignobles et des fermes pratiquant l’agriculture bio-dynamique. De la source en direct avec la terre, j’irai aussi rencontrer les gens qui vendent et valorisent la production générée  selon ces principes dans les mégapoles comme New-York .

Lena, mon amie de Toronto, m’a déjà trouvé une voiture et il ne reste plus que les formalités administratives à effectuer pour prendre la route.  A nous les grands espaces!